Aujourd'hui, la production de wax est dominée par quelques acteurs majeurs, principalement européens comme la marque néerlandaise Vlisco et africains, notamment l'usine Uniwax en Côte d'Ivoire. Au Togo et au Burkina Faso, le wax est principalement un produit commercial, les pays ne disposant pas d'industries textiles à grande échelle pour ce type de tissu. Lomé, la capitale togolaise, reste l'un des plus grands hubs de redistribution du wax dans toute la sous-région, des marchés comme Assigamé, le "Grand Marché", en étant le cœur battant.
Malgré la concurrence chinoise, le marché du wax reste un secteur économique important en Afrique de l'Ouest. Les débouchés économiques sont variés et dynamiques, nourrissant une chaîne de valeur essentielle :
- Commerce de gros et de détail : Les marchés, comme ceux du Togo et du Burkina Faso, sont des lieux d'échanges intenses où le wax est vendu en pièces (souvent 6 yards). Des importateurs aux grossistes, en passant par les revendeurs sur les marchés locaux, le wax fait vivre des milliers de familles.
- Artisanat et couture : Le wax est la matière première de centaines de milliers de tailleurs, couturiers et créateurs de mode, qui confectionnent des vêtements traditionnels, des tenues modernes, mais aussi des accessoires et des articles de décoration, comme des sacs, chaussures et accessoires, alliant tradition et modernité.
- Création d'emplois : Le secteur génère de nombreux emplois informels et formels, de la vente à la transformation, en passant par la maintenance des machines à coudre.
- Tourisme culturel : Le wax est également un produit d'appel pour les touristes, qui cherchent à ramener des souvenirs authentiques.
Le wax, bien que n'étant pas originaire d'Afrique, a été entièrement approprié et intégré à la culture ouest-africaine, devenant un élément clé de l'identité, de la mode et de l'économie de la région.